samedi 22 mars 2014

Je ne t'aime plus

On ne peut pas ne plus aimer.

Peut-être a-t-on cru aimer et refoulé l'idée que c'était une illusion, dans ce cas on a jamais aimé. Quand on a aimé vraiment, on aime toute la vie, même après la mort de la personne.

C'est important pour nos enfants à qui il est impossible de raconter qu'un jour on pourrait ne plus les aimer. L'Amour n'a pas de date limite, ce n'est pas un contrat avec des clauses qui pourraient devenir caduques.

C'est aussi important de ne pas renier l'amour qui brûla entre leurs parents, et dont ils sont le fruit. Cela reviendrait à dire qu'ils sont une erreur que l'on regrette, une vie sans cause.

On peut aimer plusieurs personnes, par exemple les personnes du passé, celles du présent. On aime aussi plusieurs enfants, et nos amis. C'est le même Amour, multiple, nourrissant.

Pour beaucoup, le sexe est une preuve d'Amour, le sacrifice est-il à ce point couteux ? le sexe n'est-il pas un plaisir ? Doit-on acheter l'Amour avec notre corps ? Que dire de l'Amour de nos amis et de nos enfants ? est-ce de l' Amour au rabais ?

Non, il n'existe qu'une seule sorte d'Amour, celui qui se réjouit de la joie de la personne aimée, et qui est triste devant ses malheurs. L'Amour est un état d'esprit, une expérience intérieure qui nous connecte, et non une relation exclusive qui serait sacralisée par un pacte sexuel.

L'Amour fait du bien à la personne qui aime, on se sent vivant, animé, même si la relation n'est pas réciproque. L'Amour ne fait mal que si on voit la personne aimée souffrir (et cela fait encore plus mal si elle refuse de l'aide).

On parle de chagrin d'amour, mais cette douleur n'a rien à voir avec le désamour. La relation amoureuse panse les blessures, et rend la vie plus douce. La fin de la relation fait revenir à l'état antérieur, et par contraste est accusée d'être responsable du mal. Mais on ne peut pas être plus malheureux ... qu'avant de s'être connu. Ce n'est pas de l'Amour, c'est une toxicomanie, et la descente est pénible. Il faut soigner le mal de vivre, par exemple avec une thérapie primale, pour ne plus souffrir du désamour.

L'amour est le contraire d'un commerce.
Il permet de recevoir sans se sentir redevable.
Il permet de donner sans attendre la récompense.
On peut aimer des personnes disparues, absentes ou écartées de notre vie.

Je l'expose avec la détermination d'un Hara-Kiri auquel je suis habitué et dont je veux raconter l'histoire. J'ai longtemps vécu cette confession comme un geste inutile, une compulsion qui semble attirer la haine et le le mépris, mais je sais maintenant que c'est la voie de l'Amour.

Cette définition de l'Amour est une hérésie pour la plupart des femmes que je rencontre qui considèrent la relation amoureuse comme différente. Le sacrifice de leur sexe place la relation amoureuse dans un étau : la possession et l'exclusivité, qu'elles soient exigées ou subies, sont un commerce sordide qui n'est plus de l'Amour.

Pourquoi la dichotomie amour / ami ? pourquoi ces femmes que j'aime ne peuvent-elles pas faire l'amour avec un ami ? pourquoi choisissent-elles de se faire maltraiter par leur "amoureux" ?

Elles revivent de manière compulsive la violence éducative ordinaire. Le bonheur est un escalier du haut duquel nous avons été le plus souvent jeté dès notre naissance, comme des spartiates. Il faut remonter ces marches une à une, sans griller les étapes pour éviter la rechute.

Voici d'après moi les première marches. Je les agrémente de quelques mots de ces amies que j'aime et qui souffrent. Certaines vivent dans l'abstinence avec leurs enfants, d'autres baisent avec tout le monde. Aucune n'a jamais joui. Après avoir gravi ces premières marches, on peut commencer à cultiver le bonheur.

1) l'absence de respect de soi

Cela me surprend toujours de la part de personnes aimantes, qui traitent bien leurs enfants, ont lu Alice Miller, et parlent en conscience de leurs blessures d'enfance. Le respect est dans le discours mais il n'est pas revécu.

"j'ai envie d'être sa chose" : la femme qui ne sait pas dire non vit la relation sexuelle comme un viol consenti. Elle justifie son sacrifice au nom de l'Amour : le "violeur" n'a pas davantage été respecté dans son enfance, et c'est pour lui normal de "prendre" sa femme, sans demander.

"il me prenait sans ses bras, et on finissait toujours par faire l'amour" : tu ne disais jamais non ? il est peu probable d'avoir un orgasme dans ces conditions. Il ne faut faire que ce dont tu as envie, ne pas te forcer !

"à un moment il arrête de bouger" (elle mime le mec qui jouit en regardant ailleurs) "et là je sais que c'est fini, mais c'est pas grave, on recommence plus tard" : quoi est fini ? as-tu joui toi-même ? Monsieur a fini et toi tu attends que monsieur remette çà ? c'est ça faire l'amour ?

"il m'a fait l'amour 7 fois dans la nuit" : que veux-tu dire ? il a éjaculé 7 fois ? et toi ? tu as senti quoi dans ton ventre ? as tu été parcourue de spasmes délicieux ?

"l'orgasme n'est pas la panacée, on peut prendre énormément de plaisir autrement" : je ne dis pas le contraire, je ne réduis pas la chose à sa conclusion, mais prendre tout ce plaisir sans jamais jouir à la fin est une immense frustration ...tu es mal-baisée ! (ce n'est pas une insulte, ton homme devrait te parler du problème).

"la sodomie ? tu laisse faire, et si ça rentre, ben c'est rentré, et voilà" : ça fait pas trop mal et Monsieur est content ? alors c'est bien ?

"ah il était chiant celui là, il voulait tout le temps que tu je lui tortille les tétons" : tu réduis la relation amoureuse à bien peu de chose, pourquoi coucher avec ce mec ?

"il avait tellement insisté que j'avais dit d'accord sur le coup, et maintenant que je ne veux plus il m'accuse de ne pas avoir de parole, il dit qu'il ne peut pas compter sur moi pour rien" : si tu refuses de faire cette chose, on a plus rien à se dire dans la vie.

"c'était un romantique, il m'apportait des sushis au lit" : est-ce si émouvant ? est-ce vraiment la plus belle histoire d'amour de ta vie ? ne peut-on pas espérer davantage d'une relation amoureuse ? offrir ton corps contre une barquette de sushis, j'en ai pleuré

"je lui ai dit que c'était terminé entre nous, et il me demande de lui rendre service une dernière fois" : cet homme considère que faire l'amour c'est juste lui rendre service ? cela m'a fait pleurer ça aussi

2) l'absence de respect des autres

"j'arrive !" m'avait-elle envoyé par texto à 200 mètre de l'appartement ... et plus aucune communication jusqu'au lendemain après midi, je ne me suis pas senti respecté

"J'ai le droit de ne pas être amoureuse de toi ... je ne veux plus être amie avec toi ... je ne supporte pas que tu ne le respecte pas ... je veux que tu me laisses tranquille" : une interdiction d'aimer sans appel dans la boite mail qui contient 397 messages. Je n'ai pas demandé de faveurs, j'ai été présent, aimant, disponible, pendant presque deux ans. Je n'existe plus.

"tu n'écoutes pas ce que je dis" : on dirait ma mère ! ce que tu dis est-il un ordre auquel je suis implicitement obligé d'obéir comme si j'étais ton petit garçon ?

Nous avons dormi ensemble et discuté jusqu'à midi, son téléphone sonnait toutes les 10 minutes, avec des appels ou des textos, dès 9 heures du matin. Elle scrutait le numéro appelant, et elle commentait : "fait chier celui là", "pff, le relou", "non mais il va pas le lâcher", "ah, encore lui, raz le bol" ... en refusant toute communication avec tous ces hommes formidables. Je suis maintenant rangé dans la même catégorie, sans l'avoir violé comme les autres. Je n'ai pas de regrets car je l'ai toujours respectée, et je me suis respecté moi aussi.

3) estime de soi

"je ne peux pas supporter que tu veuilles mon bien" : as-tu la certitude d'être si mauvaise ? as-tu honte d'être aidée ? on t'a tellement mis la pression pour y arriver toute seule, sans demander la charité, sans déranger les autres, que tu es prête à souffrir en silence toute la vie ?

"je ne supporte pas que tu m'aimes, car moi je ne t'aime pas" : et alors ? pourquoi est-ce à ce point insupportable ?

"je suis nulle, je ne sais pas le faire" : ne pas savoir n'est pas une faute, il suffit d'apprendre avec une personne gentille

"tu es un mec bien" : je suis inéligible pour le pacte sexuel sordide qui est le standard de la vie de couple en France. La belle n'imagine pas un autre type de relation que la prostitution légale. Pourquoi est-il insupportable de ne pas rendre cet Amour qui est donné ? pourquoi la femme se sent-elle obligée de rendre l'Amour sous forme de service sexuel ?

"c'est beyrouth là dedans" en parlant de son sexe au petit matin

"je suis un peu blonde" "mes seins ne sont pas beaux" "j'ai trop grossi" "je me sens moche" je me maquille, je me parfume ... je suis une affreuse femme, indigne d'être aimée pour moi-même.

4) culpabilité

"je suis habillée comme une pute, comme d'habitude" : elle se met en valeur pour séduire, et s'insulte elle-même

"je ne veux pas te faire souffrir" : pourquoi cette noble pensée ? si tu ne m'aimes pas, laisse moi tranquile avec les milliards d'autres d'hommesque tu n'aimes pas

L'humour est une carapace, et cultiver l'auto-dérision pour les drames sentimentaux que l'on subit n'est pas thérapeutique. Il faut s'en ouvrir dans l'intimité, à des amis. Si nous ne sommes pas capables d'en parler entre amis, ce sera encore moins possible dans un couple ou chacun fait semblant pour "avoir" l'autre.

"je regrette que tu sois amoureux de moi" : comment peut-on se sentir coupable d'être aimée ?

Pour jouir, il faut s'estimer digne de jouir, et avoir évacué la culpabilité d'être une salope. Les femmes qui jouissent sont rares et les hommes ne s'en inquiètent pas. Où est l'orgasme des corps ? où est l'extase ? où est l'Amour ?

Pour ceux qui aiment le sexe, la chasse et la séduction deviennent un mode de vie glauque sur lequel on tente désespérément de greffer l'Amour. Comment peut-on séduire sans culpabiliser ? Comment la confiance peut-elle survivre à la séduction ?

Fromage ou dessert

J'aime le sexe, et quand l'occasion se présente dans le rang de mes amies, je l'exprime. Je dis "je t'aime", je l'écris, en expliquant que ce n'est pas une demande d'engagement, mais seulement l'expression d'un désir. Je connais généralement la personne depuis longtemps, et il existe une relation forte, intime, en laquelle j'ai confiance. Pourtant, cela ne fonctionne pas.

Je ne suis plus dans l'engagement, je refuse le commerce, je ne chasse pas. Mais l'environnement est tellement pollué par ces pratiques que je deviens le paria, le miroir tendu, le juge, le gourou. On me rejette : "je ne suis plus ton amie".

J'espère rencontrer un jour une femme qui aura la force de regarder la vie avec un autre regard. Je ne veux pas de la solitude à deux car elle est bien plus triste : on a même pas l'excuse d'être seul.

Pour se détendre de ma prise de tête:
https://www.youtube.com/watch?&v=lUr3XbROoA8

6 commentaires:

  1. Je suis tellement tout d'accord avec toi. Mais je n'ai pas de solution. La psychologie humaine est complexe et la plupart du temps même ceux qui prétendent la comprendre mentent. Moi j'avoue je ne sais pas, je ne sais plus, je ne (le) comprends pas. Hier j'ai pris un coup de masse virtuelle (mais rien n'est virtuel certains disent ça pour minimiser l'impact de leurs paroles) Je ne comprends pas ces hommes en chasse, qui cherche la biche pour l'acculer (l'enculer?) et quand ils voient le sang couler ils disent avec mépris que la biche est responsable de sa blessure....c'est parce que je ne comprends plus les autres ou que je les comprends trop que je m'isole de plus en plus. Je me sens parfois si fragile que le moindre mot lancé de travers pourrait me briser.

    Ceci dit, mon instinct me dit que tu es sur la bonne voie. La voie de l'amour, sais-tu que c'est une voie du zen? oui tu dois le savoir. L'un de mes amis embrigadé me disait que je pratiquais le zen sans le savoir. Un zen naturel hors des dogmes? quelle merveille ;)

    Je t'aime. Je n'ai aucune envie de faire l'amour avec toi, mais je t'aime. Depuis longtemps tu le sais. Comme tu es avec tes lumières et tes ombres, ça c'est le vrai amour, celui que je chante maladroitement pour essayer d'en répandre un peu sur autrui. Mais contrairement à "lui" je ne cherche pas à "être utile". Alors prennent ceux qui veulent. Je ne te mets pas en lien pour le moment, tu me diras si je peux.

    T'embrasse du fin fond de ma querencia.

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    1. "la biche est responsable de sa blessure" je ne suis pas chasseur, et je ne veux pas blesser les biches. Mais je vois ce paradoxe : les biches se livrent aux chasseurs, les séduisent, et si je ne sors pas mon fusil ... elles me méprisent.
      Je m'isole de plus en plus moi aussi, car cela me fait souffrir, je n'aime pas ce spectacle.
      Tu dis être fragile ? c'est plutôt bon signe, moi aussi je suis fragile, mais je suis vivant, tant de personnes autour de moi semblent déjà mortes.
      Je ne connais rien au Zen, je n'ai jamais recherché de recette au bonheur, mais je vais me rencarder un peu.
      Merci pour le "je t'aime". Moi aussi je t'aime, et ce n'est pas sexuel non plus ;-)
      L'amour est ce "lui" qui cherche à "être utile" ? tu penses que c'est un complexe masculin ? une séquelle de chevalier servant ? ;-)
      Non merci, pas de lien pour le moment.

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  2. Non l'amour n'est pas une personne. C'est au-delà de la personne. Sinon on ne pourrait aimer quiconque: on a tous trop de défauts, de tares, de maladies mentales, d'acquis pourris etc. Mais pourquoi je l'aime "lui" parmi tant d'autres? Je ne sais pas c'est quelque chose là aussi au-delà de la personne et surtout du corps. Pas que je me l'interdise juste que je n'en sens pas la nécessité. Je l'aime parce que je le perçois "semblable" dans ses blessures, plus qu'aucun autre. Tu sais que j'ai une dimension spirituelle importante, je ne suis pas certaine qu'un scientifique puisse "comprendre" cela, je vois bien que ma meilleure amie qui a un gros cerveau carré :) est un poil raide face à ce que beaucoup pourraient considérer comme une maladie mentale. Pourtant la spiritualité me parait une donnée essentielle de l'être humain. Je ne mange pas dans la main des "maîtres", je broute un peu partout ça m'évite d'avoir la colique. Non puis surtout je vois venir. Il y a ce type là Eckhart Tolle, pas mal ce qu'il dit, je me disais "tiens voilà un sage" et puis j'ai lu que le pognon commence à le gagner, quand les mecs commencent à vendre du papier ça sent mauvais. Alors cueillir le bien et le bon dans ce qu'il a écrit et laisser le mec à ses démons. En tout homme il y a du bon à prendre. Pour le zen il y a trop de blablas et trop de "maîtres". Putain ils ont tous leur truc à dire, ils en rajoutent des couches pour RIEN dire au fond, parce que bon ça tourne en rond. Et quand même quand on est pas trop con, on nous dit un truc une fois et basta, on a saisi l'idée! ^^ En ce moment je lis Rûmi, il débordait d'amour et moi ça me suffit. J'en ai marre de ce monde peint en noir, je n'y respire plus. J'ai besoin de remettre un peu de beauté autour de moi, pour moi d'abord. Pour pas m'étioler, pour rester vivante.

    Si être utile est un complexe masculin? oui je le crois. J'ai moins entendu ça chez les femmes. Je me demande si cela tient à la maternité? les hommes ne pondront jamais que de la merde, les femmes elles, portent la vie. C'est pas rien et ça ne résume pas la femme évidemment. Mais pour ce qui est de l"utilité" on est naturellement servie je dirai. Je conçois que l'homme a besoin de se savoir une utilité après le jet de foutre. Il la trouve dans le boulot, l'action, etc. Dans la parole de mon pote il y a un brin de syndrome du messie aussi, je trouve. Les gens sont mignons: ils ne veulent surtout pas être jugés mais te jugent allégrement.

    Il n'y a pas de recette du bonheur. Le zen apporte un certain calme intérieur, mais c'est prouvé que la méditation même si elle n'est pas zen fait du bien. Du bonheur il y en a partout. J'ai encore cette capacité enfantine à m'extasier, m'émerveiller de trucs tout cons. Apparemment c'est une vraie chance et ça fait mon bonheur de tous les jours ^^

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    1. "Sinon on ne pourrait aimer quiconque" ta remarque m'a fait rire, c'est une véritable preuve que l'amour est ailleurs que dans la personne ;-)

      "Je l'aime parce que je le perçois "semblable" dans ses blessures" : c'est clair que je suis toujours attiré par des femmes un peu cabossées, comme je le suis moi-même. Cela créée une sympathie, au sens étymologique "qui souffre avec" qui peut-être laisse supposer "qui pourrait jouir avec".

      "la spiritualité me parait une donnée essentielle de l'être humain" : là aussi je le pense, et je n'aime pas les maîtres. Je pense que c'est aussi pour cela que je ne baise pas, je préfère dire que je fais l'amour ;-) il y a dans la sexualité une spiritualité que je refuse d'aplatir par des relations sans amour : quand on y a gouté, on a pas envie de cracher dans la soupe. Hélas autour de moi, tout le monde ne fait que baiser.

      Eckhart Tolle : j'ai été sur son site, et j'ai eu ma même impression ... simplement en voyant sa photo de béatitude incarnée, on dirait qu'il vend du bonheur ;-)

      Merci pour le lien vers Rûmi, je ne connaissais pas.

      "les hommes ne pondront jamais que de la merde" : raaaaaaaaaa, Dé, je te retrouve bien là ;-) c'est clair qu'on tente d'être utile pour se racheter de cette infirmité.

      "un brin de syndrome du messie aussi" : oui, on me traite de gourou, de "môssieur qui sait tout". Je ne fais que dire ce que je pense, et elles se sentent insultées. Je suis un dangereux manipulateur qui tente de profiter de son ascendant pour dévorer de faibles femmes sans défense. Elles me rejettent dans ce qui ressemble à du mépris (interdiction de communiquer avec elles) et elles retournent dans la gueules des loups ... qui dévorent les biches avec bonne conscience.

      "Du bonheur il y en a partout" : oui, je pratique moi aussi cette religion. J'ai bien mesuré ça en lisant "ton" Christian Bobin ;-)

      Merci Dé pour ta longue réponse. Tu me retapes les moral. J'ai aussi pris conscience de trucs que j'écrirai plus tard.

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  3. J'aime toujours. Et je suis donc d'accord sur ce que tu dis (la séparation ou la fin d'une relation ne fait pas disparaître un véritable sentiment d'amour)
    Mais l'amour je ne le fait plus. Je suis dans une période de solide qui me reconstruit. Par contre je le peins! ;) http://midiaquatorzeheure.blogspot.fr/

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    1. Bonjour Julie !
      Merci pour tes mots.
      Je ne vais plus dans ce bar où on commence à se moquer de moi, du mec qui ne baise pas.
      Je ne baise pas, je préfère dire que nous faisons l'Amour, cela n'a rien à voir.

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